Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Ces vers de Kâlidâsa résument parfaitement cette pensée : « Enfants, ils s'attachent à l'étude ; jeunes gens, recherchent les plaisirs ; vieillards, pratiquent l'ascèse ; et c'est dans le yoga qu'ils achèvent leur existence. ; Amérindien, Indien d'Amérique ou encore Autochtone (au Canada), membre d'une des nations constituant les premiers habitants du continent américain.Aussi Sud-Amérindiens, Nord-Amérindiens, Amérindiens aux États-Unis, Amérindiens au Canada. Parmi ceux-là le fait de tuer une vache peut être puni de perpétuité. La famille des religions dharmiques (appelées aussi religions indiennes ; Indic religions en anglais) regroupe les religions nées dans le sous-continent Indien, à savoir l' hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme, ainsi que d'autres courants religieux qui en ont émergé. L'hindouisme est souvent considéré comme une des plus vieilles religions du monde. Dans l'hindouisme, Bouddha est considéré comme un Avatar de Vishnou. Servir est le devoir du shudra selon sa nature. L'hindouisme prescrit des devoirs universels, tels que l'hospitalité[92],[note 16], s'abstenir de blesser les êtres vivants ou non-violence (ahimsa), l'honnêteté (asteya), la patience, la tolérance, le contrôle de soi, la compassion (karuna)[93],[note 17], la charité (dāna)[94],[95],[96] et la bienveillance (kshama)[97], entre autres. Le La question de la nature de ces devas peut être analysée selon ces trois points : Plus précisément, les textes hindous et la plupart des pensées Shivaïtes et Vishnouistes considèrent le deva comme une combinaison des deux premiers points de vue ; par exemple, Krishna est considéré par les krishnaïtes comme Îshvara et tous les dieux lui sont subordonnés, et simultanément tous les autres dieux sont vus comme les manifestations mondaines de Krishna.[réf. En réalité, selon l'hindouisme, du fait qu'il y a une infinité d'univers et que le cycle des réincarnations est sans commencement, tous les végétaux et animaux sont tous d'anciens humains qui n'ont pas réussi à accéder au Nirvâna[10]. Civilisations. Les peuples dravidiens, également appelés Dravidiens, sont les termes utilisés pour désigner, parmi les peuples non aryens et non himalayens en Inde, ceux parlant des langues dravidiennes. Il représente la contraction des trois états de la matière : Sattva, Tamas et Rajas, et représente l'univers. ». Traduction complète de la section de ce chapitre de cet Upanishad, par Martine Buttex, dans les, « Le fait que l'homme soit le réceptacle de tous les, « Affirmer qu'il n'y a qu'un seul état de vie n'est pas tenable parce que ce sont quatre états de vie qui sont instruits dans les. L'hindouisme a développé des astika antiques, ou écoles orthodoxes (car acceptant l’autorité des Vedas) de philosophie, ou shaddarshana. Elle repose sur 2 principes fondamentaux : l'univers se fonde sur un ordre, la Vérité, qui le maintient en existence. Il y a dans le Mahâbhârata [Vana Parvan, chap. Cette ferveur religieuse vient probablement du fait que l’Inde est le berceau de quatre grandes religions : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le sikhisme. Les upaniṣad qui font partie de la Śruti clôturent le canon védique[39]. ». « Une série d'attentats font au moins 43 morts dans le sud de l'Inde », dans, Julien Bouissou, « Des attentats font 80 morts à Jaipur, centre touristique indien », dans, Henri Tincq, « Nouvelles violences anti- chrétiennes dans l'est de l'Inde », dans, « Plus de 100 morts et des otages occidentaux dans une série d'attaques à Bombay », dans, The Philosophy of Sarvepalli Radhakrishnan, The Aknowledged Christ of the Indian Renaissance, The Use of Non-Christian Scriptures in Christian Worship in India, The Unity of Reality, God, God-Experience and Meditation in the Hindu-Christian Dialogue, Theology after Vedanta. Des élaborations philosophiques, constituant la source de ce qu'on appelle aujourd'hui « hindouisme », ont été transmises oralement pendant des siècles et ont commencé à être transcrites dans la première moitié du Ier millénaire av. Les œuvres des brahmanes, des kshatriyas, des vaïshyas et des shûdras se distinguent selon les qualités (gunas) nées de leur propre nature intérieure. ». « Les atrocités commises à l'encontre des Intouchables sont perpétrées par des membres de basses castes. À l'intérieur de ces courants, de nombreuses écoles se sont développées, qui se différencient surtout par leur interprétation des rapports existant entre Être suprême, conscience individuelle et monde, ainsi que des conceptions ésotériques qui en dérivent[43]. Vingt-six langues dravidiennes sont recensées, parlées par plus de 250 millions de personnes. Il est parfois évoqué un Brahman supérieur, le Parabrahman[44]. Précédemment, le système était seulement basé sur la profession, la place dans le rituel védique et le caractère, et il y a toujours eu des exemples où les gens ont librement changé de profession et se sont librement inter-mariés[82]. La consommation de viande, de poisson (et d'œufs fécondés) n'est pas promue, seulement tolérée, dans le cadre du rang que l'hindouisme lui a assigné dès les Védas : inférieur, non respectueux de l'ahimsâ et impur par rapport à un régime végétarien[10]. Pour la plupart, elles sont concentrées dans la moitié sud de la péninsule indienne, mais deux exceptions existent dans le nord: … Fallon (M.), « Le culte des images », dans : SMET (R. de) et NEUNER (J.) L'anthropologue Robert Deliège rappelle ainsi :  Cette rigueur permettait d'accéder à une vie spirituelle remplie [note 12]. Le christianisme est la première religion exogène en Inde, elle a été propagée aux Indiens après avoir été initialement prêchée à la diaspora juive du Kerala. Les hindous non-vishnouïtes sont le plus souvent des Shivaïtes (surtout localisés dans le Sud de l'Inde), qui considèrent Shiva ou ses fils comme le(s) représentant(s) du Brahman ; le reste assimile la Shakti au Brahman, Ishvari ou la déesse Kâlî/Durga. L'influence dans la danse est moins évidente. La Thaïlande et l'Indonésie ont comme armoiries nationales Garuda, le véhicule de Vishnou, que l'on retrouve également dans le nom de la compagnie aérienne nationale, Garuda Indonesia[130]. Hinduism (/ ˈ h i n-d uː i z ə m /) is an Indian religion and dharma, or way of life. Le sikhisme est la religion majoritaire au Pendjab : 60 % des Pendjabis sont sikhs et on trouve un gurdwara dans pratiquement chaque ville et chaque village de l'État. Certains courants considèrent l’hindouisme comme une religion hénothéiste ou même panenthéiste. Le concept du brahman des Upanishad est assurément le pinacle de la pensée religieuse indienne, mais la vision des avatars et le récit de leurs mythes ont certainement eu plus d’influence sur l’hindou moyen. Aussi chaque individu détermine-t-il par la loi de maturation des actes son propre destin dans la vie à venir, le « théâtre » de son fruit renouvelé (il n'est pas question de récompense ou de punition, puisqu'il n'y a personne pour récompenser ou punir)[8]. Ils sont d'habitude dédiés à une divinité primaire, appelée la divinité tutélaire, et à d'autres divinités subalternes associées à la divinité principale. Les Sikhs, qui habitent en majorité au Penjab, sont 20,8 millions (1,7 % de la population). L'hindouisme se présente comme un ensemble de concepts philosophiques issus d'une tradition remontant à la protohistoire indienne[12], la pratique hindouiste étant sans doute issue d'une tradition orale très ancienne, proche de l'animisme. De nombreuses Upanishad font référence entre le rapport qu'entretient le Brahman (âme universelle[46]) avec l'âtman (essence de toute créature), vision qui est considérée comme libératrice, car menant les actes (karma) d'un tel connaisseur à ne plus s'identifier à son ego transitoire : « L'âme des créatures est une, mais elle est présente dans chaque créature ; à la fois unité et pluralité, comme la lune qui se reflète dans les eaux. It is the world's third-largest religion, with over 1.25 billion followers, or 15–16% of the global population, known as Hindus. C'est précisément parce que tous les êtres vivants sont le sanctuaire du Brahman qu'il n'y a pas en Inde de temple du Brahman, comme il y a des temples de Vishnou ou de Shiva[104]. Les dieux hindous sont très nombreux, mais les trois principaux sont Brahma (création), Vishnu (préservation) qu'on prononce vishnou, et Shiva (destruction) : ce sont les dieux de la trinité hindoue.1 Chaque dieu est prié pour une raison spécifique. Cependant, selon la théorie hindoue, l'être humain doit se garder d'en être charmé ou de faire d'un de ces buts un absolu isolé, sous peine d'errer sans fin dans le cycle du samsâra ; dans le Niralamba Upanishad, on précise que la volonté de l'homme qui se voue à atteindre exclusivement le moksha renforce la servitude et l'éloigne de ce but suprême : « La servitude, c'est aussi envisager de se consacrer exclusivement à la poursuite de la libération (moksha) »[71]. Avec la modernisation, les différences des quatre castes traditionnelles demeurent sans avoir de poids autre que symbolique dans l'Inde contemporaine, mais, en revanche, s'amplifient et s'aggravent les tensions pour le contrôle des richesses, surtout au sein de la multitude des basses castes, dont les Intouchables (Dalit) [note 14]. L'immense majorité des Indiens se reconnaissent dans une religion et celle-ci joue souvent un rôle primordial dans leur vie. La voie du bhakti yoga est la plus pratiquée car plus facile d'accès que les autres[110]. Elle est issue du sous-continent indien[note 2] qui reste son principal foyer de peuplement. De cette façon, la notion, présente dans les Upanishads, de la transmigration des âmes (ou jiva, c'est l'atman - qui, lui, est purement immatériel - dans ou avec le corps organique) et de leur renaissance, se joignait à celle du karma (littéralement, l'« action »)[8]. Il ne s'agit pas tant d'une forme d'agnosticisme que de la nature en elle-même incertaine, floue, de la vérité. Au XXe siècle, l'hindouisme se répand hors de l'Inde et en particulier en Occident. J.-C., que les quatre Védas qui constituent les textes fondateurs de l'hindouisme sont composés[31]. Catégorie connexe : Religion du monde indien. En fait, ce terme signifie, dans son sens exact, non-nuisance à l'égard de tous les êtres vivants ou respect de la vie sous toutes ses formes. Comment ajouter mes sources ? Le corps, et plus particulièrement le corps humain, est précieux, car c’est seulement en l’employant que l’âme peut achever son évolution et parvenir à la libération. La question sur la nature exacte de cette dernière (immanente ou transcendante, personnelle ou impersonnelle) dépend des différents courants. Les diverses divinités et avatars adorés par les hindous sont considérés comme différentes formes de l’Un, le dieu suprême ou Brahman, formes adoptées qui seules sont accessibles à l’homme (on prendra garde à ne pas confondre Brahman, l’être suprême et la source ultime de toute énergie divine, et Brahma, le créateur du monde). Les frontières qui le séparent des autres catégories d'êtres sont perméables, ouvertes. Indian religions are religions from the Indian subcontinent. Dans un sens positif, ou actif, l'ahimsâ est synonyme de compassion, de générosité. Selon Jean Herbert : « Aux yeux des hindous, le corps physique est à la fois un danger grave et une aide puissante. La dernière modification de cette page a été faite le 31 mars 2021 à 14:27. Abénaquis. Sa famille était originaire de ce qui est aujourd'hui le sud du Népal. L'hindouisme ou sanâtana dharma (« ordre socio-cosmique éternel ») s'apparente davantage à un substrat culturel, un mode de vie ou de pensée, qu’à une religion organisée et dogmatique[note 4]. L'hindou croit en une vie après la mort et avant la naissance, le corps n'étant qu'une enveloppe matérielle temporaire[107]. Ces quatre stades sont étroitement liés aux quatre buts de la vie, chacun de ces stades permettant d'atteindre au mieux ces buts. », « Pour le yogi qui est connaisseur de Brahman, toutes les créatures vivantes sont Brahman. Et les gens appellent shûdra celui chez qui ces qualités n’existent pas, même s’il est brahmane de naissance »[83]. Une Upaniṣad affirme : « Comme s'agglomèrent toutes les feuilles enfilées sur une tige qui les traverse, de même toute parole se fond dans le son OM. Ces textes ne s'excluent pas, car l'hindouisme admet la coexistence de voies différentes vers le salut (Moksha)[43]. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. International ; Société; Le Premier ministre indien, Narendra Modi, fait preuve d’un intense activisme nationaliste hindou. Les auteurs de textes védiques ne sont pas tous identifiés, ou bien de façon légendaire comme Vyāsa. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Religion indienne moins connue que l’hindouisme. Beaucoup de textes mythologiques dénoncent l'usurpation au titre de brâhmane de certains personnages qui, sous couvert de la naissance, profitaient d'un statut valorisant sans s'acquitter de leurs devoirs. Ces mesures purificatoires sont là pour rappeler que l'environnement, les végétaux et les éléments naturels (comme l'eau, etc. Le terme persan ancien Hindūk, en persan moderne, Hindū, fit son entrée avec l'expansion de l'islam, notamment pour désigner les habitants autochtones du sultanat de Delhi et apparaît aussi en Inde du Sud et dans des textes cachemiris à partir de 1323 puis devient commun sous la colonisation britannique pour désigner un indigène du Raj britannique, toutes religions confondues (sens qui durera en français jusqu'au XXe siècle). Dans ce sens, un hindou est une personne qui partage la philosophie exposée dans les Vedas, nommée Upanishad (le mot Veda peut être traduit par connaissance) et accepte l'autorité spirituelle et rituelle de ceux qui s'en font les interprètes. En Inde, on reconnaît cinq péchés majeurs ou mahâpataka, le plus grave étant le meurtre d'un brahmane (ou brahmahatyâ), mais la consommation d'alcool, le vol, l'adultère avec la femme de son gourou et la protection de criminels sont également sévèrement punis[réf. J.-C. On trouve parmi les dévas les lokapālas (les divinités du védisme recyclées dans le panthéon du sanatana dharma), les navagrahas (les neuf planètes de l'astrologie indienne). ». Puisqu’elle est accessible à tous, la littérature smriti a connu une grande popularité dans toutes les couches de la société indienne, et ce, dès le début. L'Ahimsâ est la notion philosophique de l'hindouisme (mais aussi du bouddhisme ou du jaïnisme) qui introduit le végétarisme comme norme dans l'alimentation. À travers notamment la pratique du yoga, l'hindou peut choisir entre une variété de chemins tels que la dévotion (bhakti yoga), l'action désintéressée (karma yoga), la connaissance (jnana yoga) ou la méditation (raja yoga). Habituellement, le déroulement de la fête est centré sur un grand char richement orné portant les images des divinités du temple, et qui est tiré à travers le village ou la région tout entière[43]. ». Mais que l'on y regarde de plus près, ce qui est proposé à l'émulation et au respect de tous, c'est un ensemble de valeurs précises et qui vont à contre-courant non seulement des mentalités indiennes de ce temps là, mais de toute société concrète humaine ; la pauvreté et non la richesse, la non-violence et non la violence, l'ouverture à tous et non le chauvinisme, etc. - L'hindouisme :c'est la religion prédominante de l'Inde, et c'est aussi l'une des plus anciennes. List of Indian religions. — Tripura Tapini Upanishad, V-15 (Atharva-Véda). — Mundaka Upanishad, II-i-1 (Atharva-Véda). « Au fond du polythéisme est le sentiment de la nature vivante, immortelle, créatrice ». ». La tradition brahmanique comprend l'Absolu (Brahman, l'Âme universelle, la Réalité infinie, la Divinité suprême dotée ou non d'attributs et de formes) comme étant l'Un (sans second), que l'on peut concevoir de différentes façons : soit en privilégiant une divinité particulière considérée comme supérieure aux autres (sans nier les autres pour autant), c'est-à-dire par une attitude relevant de l'hénothéisme, ou soit en concevant chaque divinité comme un membre vénérable de l’Absolu ; toutes les divinités, différentes et prises séparément, sont chacune une fenêtre distincte ouverte sur le paysage divin : et toutes ces fenêtres ouvertes réunies sur l’Absolu (Brahman) — et uniquement lorsqu’elles sont réunies — constituent effectivement l’Absolu, l’Âme cosmique, c'est-à-dire par une attitude liée au polythéisme (le Divin est Multiple)[10]. - Le bouddhisme :c'est à Varanasi que Bouddha a commencé à « s'éveiller », en comprenant que la souffrance de l'homme vena… Le karma était à l'origine le seul acte rituel[8],[10] ; mais par la suite, considéré comme moteur du samsâra, il est identifié à toute action déterminant de façon automatique non seulement la renaissance après la mort, mais aussi les formes de cette future existence et la situation que l'individu connaîtra dans sa nouvelle vie[8]. Les textes révélés ou Shrutis font autorité sur les textes mythologiques ou Smritis et cela indépendamment du sujet traité. La société hindoue a été depuis traditionnellement divisée à partir de ces quatre grandes classes, basées sur la place que l'homme a dans le rituel védique et la profession[10] : Ces classes sont dénommées varna (« couleur ») et le système a été appelé Varna Vyavastha. Du fait d'une conception énigmatique de la vérité par le Veda, les vérités védiques peuvent être exprimées sous forme d'« incertitudes positives » et de « vérités ultimes à mode interrogatif »[note 6], comme dans l'hymne du Rigveda-Samhitâ (X.129) : « Celui qui a l'œil sur ce monde au plus haut firmament, il le sait sans doute ; et s'il ne le savait pas[40] ? Selon le recensement de 2011[1], l'hindouisme est de loin la religion la plus pratiquée : elle regroupe plus de 966 millions de fidèles, soit 79,9 % de la population. Les brâhmanes suivaient scrupuleusement les règles de vie recommandées par les textes : ils étaient pleins de foi, de douceur et de bonnes manières, savants connaisseurs des Védas et de leurs six branches[note 13]. Jusqu'en mai 2006, le Népal était le seul État dans le monde dont la religion officielle était l'hindouisme, jusqu'à ce que le Parlement proclame le principe de laïcité dans ce pays[125] (ce qui ne change rien en soi pour la pratique religieuse, puisque l'hindouisme, qui a plusieurs branches différentes, n'a aucune Église officielle à laquelle un quelconque État peut s'associer). Le jaïnisme ou jinisme est une religion qui aurait probablement commencé à apparaître vers le Xe ou IXe siècle av. Selon le recensement de 2011 , l'hindouisme est de loin la religion la plus pratiquée : elle regroupe plus de 966 millions de fidèles, soit 79,9 % de la population. La smriti correspond ainsi à la littérature populaire et, en tant que telle, elle est théoriquement moins ardue que la shruti (la shruti, remontant à l'aube de l'Inde c'est-à-dire à l'époque védique, est aujourd'hui, du fait de son langage et de son vocabulaire, sujette à interprétation). Enfin, le svastika exprime à lui seul une maxime védique enseignant la pluralité nécessaire des points de vue en ce qui concerne l'approche de la vérité (« Vérité », qui est, dans l'hindouisme, un des noms de Dieu[101]) : Ekam sat anekâ panthâ, « la vérité est une, les chemins sont multiples »[117], le bindu central (des quatre branches réunies du svastika) exprimant la vérité (ou l'Être) unique que l'on peut toujours approcher par divers chemins de connaissance, même si l'origine de ces chemins est toutefois différente, inverse (chemins de savoir interdépendants représentés par les quatre ramifications du svastika).